Conseil du 15 mai : Dépenses et démocratie de façade !

Voici le compte rendu (avec un peu de retard-excusez nous), des principaux points examinés le 15 mai dernier en conseil municipal. On pourrait résumer celui-ci par : « prévoyons de fortes dépenses, populaires, on trouvera l’argent ensuite… » Quant à la mission locale pour l’emploi, son fonctionnement semble peu connu de nos élus majoritaires actuels (et anciens…), et nous en reparlerons dans un autre article.

  • Comptes rendus des conseils municipaux : Vides de toutes les remarques et suggestions faites en Conseil Municipal lors du débat, ils représentent uniquement les délibérations que veut voir apparaître l’équipe en place. D’ailleurs ils correspondent strictement au projet de l’ordre du jour. D’entrée de jeu, il faudrait en déduire : « Voici le futur résultat, vos remarques ne seront pas prises en compte, ni notées, mais vous avez le droit de parler, et plus tard d’approuver…! »
    Nous avons donc voté contre ces simulacres de comptes-rendus !
  • Projet de création d’une « zone 30 » à proximité de la place des alliés : coût évalué à 236 000 €, alors que seuls 90 000 € sont prévus au budget (en s’endettant davantage encore bien sûr), afin d’espérer obtenir 32 000 € de subvention.
    Nous avons suggéré de privilégier des solutions plus humaines (police de proximité aux heures scolaires), moins couteuses (signalétique, travaux plus modestes et aussi efficace, voire radar ?…). Aucune ne trouve grâce aux yeux de M. PERELLE qui maintient la totalité de son projet et du coût, sans que nous disposions d’un plan ou d’une esquisse !
    Nous nous sommes donc abstenus, car si le problème est réel, les solutions proposées sont trop coûteuses et peu réfléchies, peut-être même ciblées pour faire des effets d’annonce…
  • Carrefour Claudin : Installation d’un giratoire pour un coût de 216 000 €, et une demande de subvention de 35 000 €.
    Nous avons à maintes reprises dénoncé la volonté de « refaire » à tout prix ce carrefour inauguré en 2000, par la municipalité précédente, et qui avait couté 1.400 000 F, y compris en déclarant « en panne et irréparable économiquement » les feux tricolores… Il n’est peut-être pas parfait, mais la folie des grandeurs des travaux d’envergure à payer sur 25 ans pour refaire du neuf n’est elle pas déraisonnable pour les finances de notre Ville ! Certes, aujourd’hui on circule « mal », mais n’est-ce pas parce que le précédent carrefour à été « détruit » volontairement ?.
    Nous avons donc voté contre cette dépense non prioritaire.
  • Réhabilitation de la salle des fêtes et attribution de la Maitrise d’oeuvre à M. AMIEL, architecte concepteur et réalisateur en 1972.
    Le coût envisagé des travaux s’établit à 606 000 €, sans que des plans ou esquisses soient fournis aux conseillers municipaux lors du débat.
    Ce projet est présenté en vue d’obtenir 32 000 € de subventions ! alors que le budget 2008 ne couvre pas la moitié de cette dépense, en recourant massivement à l’endettement supplémentaire.
    Nous avons proposé de réfléchir à un transfert de ces travaux, voire de la salle des fêtes à la Codecom (bien que nous en soyons exclus), afin de pouvoir à la fois obtenir davantage de subventions pour cette salle qui sert à tous les habitants du bassin de vie, et ainsi réaliser les travaux en coordination avec ceux de la piscine (en particulier par un système de chauffage mutualisé – pourquoi pas avec valorisation du bois énergie, panneaux solaire, et suivi des travaux global… voir l’article « pour une piscine écono-écologique »).
    Hélas, rien ne fera plier nos élus majoritaires qui recommencèrent à se plaindre de n’être pas les maîtres de la Codecom (où ils pourraient traiter l’opposition comme ils le font à St-Mihiel… tout juste poliment mais sans tenir compte de leurs idées et opinions), et évoquent l’impossibilité de réaliser des travaux ensemble sur deux chantiers séparés de 30 mètres !
    La salle des fête mérite une réhabilitation oui, mais pas aux prix et conditions proposées : Nous nous sommes donc abstenus !
  • Points divers :
    Béatrice LOPVET a pu intégrer la commission des finances, ainsi que celle de l’enseignement.
    Les élections annulées pour le CCAS ont conduit à l’élection (obligatoire à la proportionnelle) de Françoise LAMY, représentant nos sensibilités.
    Enfin, dans 4 commissions secondaires, nous avons pu, à notre surprise, y figurer comme membre (est-ce pour nos compétences, l’ouverture, le manque d’intérêt de la liste majoritaire ?) : Pierre HIPPERT participera à l’Harmonie municipale, Erna KAMPMAN au comité des échanges internationaux, ainsi qu’au Collège des Avrils, et enfin Béatrice LOPVET comme suppléante à l’AFPROM (Association pour la formation professionnelle en Meuse).
    Nous avons remercié pour cette ouverture tardive, partielle, et surprenante…

Les autres points de l’ordre du jour (bien moins importants techniquement et financièrement) ont fait l’objet de votes plutôt favorables de notre part.

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