Pour l’emploi, osons (osez ?) tricoter notre FIL !

Agir pour l'emploi à Saint-Mihiel;

Le fonds d’investissement local que nous envisageons de mettre en place vise à promouvoir toutes les initiatives de développement de l’emploi des très petites et petites entreprises en particulier, souvent hors du champs des aides usuelles de la chambre des Métiers, de Commerce ou d’Industrie, ou d’agriculture.

Nous avons comme objectif de promouvoir 20 créations d’emploi par an par ce canal, avec un maintien espéré de 10 emplois 5 ans plus tard. En 6 ans, si 60 emplois de ce type sont créés et maintenus l’objectif sera atteint !

(En sus des autres actions habituelles et indispensables pour l’activité économique bien sûr…)

Comment procéder ?

En écoutant les créateur de projets, quels qu’ils soient, et en les épaulant sur l’accompagnement du projet (en partenariat avec toutes les structures existantes si elles sont adaptées) et leur financement, sans parti pris. Ceci pourra prendre par exemple l’aspect de :

  • Prêt d’honneur pour du micro-crédit (500 à 3000 € en cible), pour épauler l’achat de matériels, ou le fonds de trésorerie de départ.
  • Participation ou subventionnement de projets non subventionnés à ce jour (petite entreprise nouvelle qui veut investir modestement.
  • D’une participation au capital ou en prêt (de 5 000 à 25 000 € par exemple), pour une société qui investit et développe de l’emploi dans des secteurs non aidés : Embaucher un salarié nécessite de dépenser aisément 5000 € de coûts avant que les premiers produits réalisés soient encaissés.
  • De prêts de locaux ou de matériels ou de location pour le compte de l’entreprise.
  • D’avances de fonds à une association qui viendrait à embaucher, et aurait besoin de trésorerie en attendant les subventions.
  • De prise en charge totale ou partielle d’une formation spécifique pour un Sammiellois embauché par une entreprise locale.
  • D’aide très ponctuelle en cas de danger de cessation d’activité, sous réserve d’une viabilité probable.
  • Et pourquoi pas si une petite entreprise nous sollicite pour mettre 100 000 € de capital social (récupérable à terme) pour développer 20 emplois, en complément d’aides du GIP de 7 000 € par poste, nous irons ! car notre FIL sera de suite opérationnel !

Les condition d’aides seront définies selon la structure qui sera maitre d’œuvre : Action municipale, intercommunale, association, fondation, etc… chacune présente des avantages et inconvénients spécifiques et il faudra probablement imaginer une structure de type associatif, et une autre administrative pour rassurer les subventionneurs institutionnels… Il est aussi possible d’imaginer, un « club d’investisseurs » locaux, et pas seulement des donateurs. Certains citoyens sont prêts à investir pour l’avenir de notre territoire, s’ils ne sont pas seuls à supporter l’effort, et considérés comme des spéculateurs qu’ils ne sont pas !

Comment construirons nous notre FIL ?

Avec des ressources qui proviendront de trois sources essentielles, pour viser 100 000 € par an :

  • Les intérêts et produits du Legs CLAUDIN (actuellement entre 25 et  30 000 € par an avalés par le budget de la Ville).
  • Des subventionnements extérieurs à rechercher pour des montants similaires (Europe, Etat, Conseil régional pour un projet novateur…).
  • Des versements d’investisseurs ou entreprises sammielloises, ainsi que des élus indemnisés du prochain conseil municipal qui seront sollicités pour verser des fonds, avec des avantages fiscaux couvrant entre 50 et 75 % de leurs apports : Objectif 30 à 40 000 € par an, soit un effort volontaire net de 10 à 15 000 € que certains sammiellois seront prêts à faire, et peut-être parmi certains modestes. Aucun retour de fonds ne leur sera promis.

Enfin une commune ou certaines associations peuvent recevoir des dons manuels, des donations ou des legs, sans « droits de succession », et sans impôts de plus-value, et même avec certaines réductions fiscales assimilées aux dons ! (66 % de réduction d’impôts sur le don effectué !). Encore faut-il sortir des sentiers battus et reconnaitre ces donateurs et les valoriser !

le FIL est un outil à tricoter : Il nécessite des compétences économiques, administratives et fiscales, de l’ingéniosité, et aussi d’avoir l’oreille des entrepreneurs et entreprises locales !

Nous le mettrons en place si nous sommes élus ! C’est un engagement ferme et PRIORITAIRE !

Nous l’avions déjà proposé aux dernières élections municipales à Saint Mihiel, et nous le revendiquons !

 

2 commentaires

  • Max Blaitry dit :

    il y a de l’ACTION dans l’air….
    Bravo
    Max

  • Harel Véronique dit :

    Pour les commerces en déshérence ex à Saint Mihiel où quasiment une ou deux rue du centre sont vérolées par des magasins vides. Proposer ( la ville)aux propriétaires des baux un contrat qui leur permet un revenu minima et permet aux jeunes commerçants pendant les 3 premières années de ne pas payer de loyer. Pour éviter les abus et dérives, les commerçants ou groupements ne peuvent en bénéficier qu’une seule fois. La ville s’engage avec l’Ucia. Locale à développer les actions de valorisation des commerçants. La création d’un pack civique  » commerce dans ma ville » qui permettrait par ex avec un terminal comme une cb d’engranger des points au fur et à mesure que vous fréquenter ces commerçants. Le cumul des points se transforment en une somme forfaitaire qui se déduirait de votre taxe habitation à partir d’un certain seuil. Cela permettrait de revitaliser le commerce local et inciter la population à fréquenter et connaître les commerçants du coin. Un site Internet dédié qui permettrait à chaque commerçant d’avoir une boutique en ligne en supplément et de faire des promotions. Qu’en pensez vous ?

Envoyer un commentaire