A la suite des élections du 09 mars, un 1er conseil municipal a eu lieu le samedi matin 15 mars, avec à l’ordre du jour l’élection du Maire et des adjoints, le vote de leurs indemnités, et la mise en œuvre de commissions municipales. Voici les résultats des votes :

Comme prévu, M. PERELLE a été élu Maire par 21 voix sur 27, et il a présenté 8 adjoints (le maximum autorisé par la loi), également élus par 21 voix sur 27. Mais les autres décisions méritent d’être connues…

Faisant fi de l’endettement actuel de la Ville (3,7 millions d’€, voir les articles précédents), et des nécessaires réductions de charges (Il semble logique que les élus soient astreints aux mêmes efforts que les citoyens et contribuables), ont été votés, avec les mêmes 21 voix :

• L’application des indemnités maximum pour le maire en place, majoré de 15 % en qualité de maire de chef lieu de canton.
• L’application des indemnités maximum pour chacun des huit adjoints (quelles que soient leurs fonctions et responsabilités respectives), soit 737 € mensuels, nets d’impôts sur le revenu pour chacun.

Ces décisions représentent en année entière 100 000 €, soit environ 7 % des impôts locaux appelés.

Concernant ensuite les « commissions municipales » que constate-t-on ?

• Une composition des commissions municipales où la place accordée à l’opposition a été présentée comme une « ouverture », alors qu’il ne s’agit que d’une obligation édictée par la loi : Article L 2121-22 ! (les commissions doivent être composées de membres proportionnellement à la représentation des conseillers municipaux élus).
• Le développement durable est « glissé » dans une commission « personnes âgées, social, fêtes et animations… », autant dire « mentionné pour le principe »!
  Voilà ce qui s’appelle une incompétence affichée de la municipalité sur ce thème, qui aurait dû faire l’objet d’une commission et d’un adjoint spécifique (à prendre en charge à temps plein par l’un des huit adjoints élus et, à défaut, rattaché à celui en charge des travaux en particulier).
• Enfin, les premiers échanges verbaux du 1er conseil municipal ont été l’occasion pour le « nouveau » Maire, non pas d’exprimer un sincère geste de bienvenue aux nouveaux arrivants, mais de rabrouer dés le début les nouveaux conseillers d’opposition qui l’interrogeaient sur les 1ers textes soumis au vote ! Bel exemple d’ouverture et de tolérance du Maire nouvellement réélu : Démocrate de papier, autocrate d’action !

Que dire et que penser, quand vos interlocuteurs considèrent que les questions posées et les différences de point de vue sont des obstacles à leurs objectifs personnels, au lieu d’y voir une diversité et une richesse d’idées pour la collectivité ?

Nous n’osons imaginer le prochain Conseil Municipal après le crime de lèse-majesté sur la légitimité remise en cause de la sincérité des résultats du vote…