Les statistiques de l’INSEE viennent de dévoiler l’implacable évolution de la population de notre Ville : 435 habitants perdus depuis 1999 !

C’est une baisse annuelle de 54 habitants, soit 1.1 % par an que notre Ville a subi.

Nous sommes passés de 5251 habitants en 1999 (dont 367 détenus à la prison), à 4816 habitants en 2007 (le nombre de détenus reste voisin mais non précisé à ce jour)

Les raisons en sont variées.

Il est facile de mettre en avant la désaffection des entreprises pour nos zones rurales, ce qui entraîne une légère érosion des populations : nos enfants partent souvent s’installer ailleurs…
Mais ceci ne justifie qu’une petite partie des évolutions.

C’est la natalité en baisse qui explique l’essentiel!
Ne naissent plus sur St-Mihiel que 30 à 35 enfants par an ces dernières années, contre 50 à 60 lors de la décennie précédente.

Entre-temps, et en particulier depuis l’installation de la municipalité actuelle, les structures sociales qui fidélisaient les jeunes parents ont été mises à mal :

• Fermeture de la base de Plein air et des services associés (Cantine, Centre de loisirs sportifs avec ou sans hébergement, chantier d’insertion, classes sportives…), y compris les emplois permanents et saisonniers.
• Réduction des activités de Réa’j aux enfants de moins de 12 ans dans les faits.
• Dé-localisation des écoles rendant indispensable le recours aux déplacements automobiles vers les quartiers (et donc plus proches de Chauvoncourt ou Les Paroches… )

Les parents sont donc tout naturellement parti s’expatrier sur les communes autour de St-Mihiel, qui ont vu leur population progresser (voir notre article : St-Mihiel-une richesse fiscale qui s’évanouit), à l’inverse de la nôtre…

Peut-on reprocher à ceux-ci de rechercher une qualité de vie similaire avec moins d’impôts, et quelquefois des services mieux adaptés ?

Que dire du service de cantine scolaire en particulier, fermé sur St-Mihiel de 2001 à 2006, et récemment remis en place après un sondage aux résultats étonnants, diamétralement opposés de ceux présentés 6 ans avant et justifiant alors l’abandon de ce service…

Que de temps perdu et d’habitants entre-temps…!

Pour conclure, nous n’épiloguerons pas sur les conséquence fiscales de ce constat affligeant :

• La dette par Habitant est désormais grimpée au niveau des autres Communes (le nombre d’habitant restant pour la payer baissant significativement).
• Les dotations versées par l’Etat pour payer une partie du fonctionnement de la Ville vont baisser à moyen terme, comme la population recensée…

Ceci va justifier encore plus de réelles économies à tous niveaux, et surtout un engagement dans la solidarité intercommunale réel, sincère et fort, pour développer ensemble nos atouts écologiques, économiques et sociaux.

Cela nécessitera, au passage, plus de modestie vis à vis de nos voisins et amis de la Communauté de Communes….

Consultez les statistiques de l’INSEE parues en janvier 2008
Résultats des enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2007 pour les communes de moins de 10 000 habitants – Département de la Meuse (Saint-Mihiel à la 10ème ligne)

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