L’école c’est la vie au village, mais c’est aussi la vie d’un quartier, nous militons pour la construction d’une école primaire et maternelle au Bourg. Pourquoi ?
Contrairement à ce qui a été sous-entendu dans la dernière publication municipale produite par M. MARTIN, nous ne sommes pas favorables à priori à l’aménagement d’une école primaire dans les anciens locaux de l’abbaye bénédictine.
1/ Nous souhaitons la présence d’un groupe scolaire par secteur : Il y en aura un sur la rive gauche (Ecole des Avrils), il y a au centre ville le groupe scolaire privé Notre Dame, il n’est donc pas judicieux de placer un groupe « à cheval » entre le Bourg et la Halle, ce qui générera des problèmes de transport à tous les habitants qui seront à plus de 500 m à pied.
La construction d’un groupe au Bourg permettra à chaque quartier d’avoir une zone d’attraction, et particulièrement au Bourg, qui dispose d’un potentiel élevé d’enfants scolarisé, si on y installe un groupe accueillant, et non pas repoussant…
2/ La fonctionnalité de l’abbaye n’est pas assurée : Les seuls espaces de détente seront une cour intérieure sombre hormis l’été, sans verdure, avec des bâtiments anciens peu joyeux pour une école d’éveil à la vie. Nous ne parlons pas des étages, des escaliers ou ascenceurs, des issues de secours et aménagements de sécurité, et même de fonctionnalité…
3/ Le coût des travaux sera elevé, de même que les frais de fonctionnement : L’aménagement d’un bâtiment historique d’une telle nature coutera au moins aussi cher que de faire du neuf, si ce n’est plus ! Peut-être y aura-t-il quelques subventions en plus, mais au final qui paie ces subventions ? le contribuable où qu’il se trouve… De plus, alors que dans une école neuve les frais de chauffage et d’électricité pourront être réduits au strict minimum, chauffer un tel édifice représentera une dépense plus élevée.
4/ L’école c’est l’attraction : Un groupe neuf, convivial, adapté, attirera non seulement tous les habitants de la rive droite, mais aussi ceux des communes voisines qui seront fiers de voir leurs enfants accueillis dans un lieu de vie et non pas de recueillement… Stationnements et circulation pourront être adaptés, et la situation d’un plain-pied apportera toutes les facilités aux personnes handicapées contrairement aux aménagements de bâtiments anciens, toujours moins aisés.
5/ Concernant les délais et travaux enfin : Bien sûr l’inspecteur d’académie compte en nombre de classes et d’élèves, et non en fonctionnalité réelle intégrant les déplacements des parents et enfants… Est-il imaginable d’aménager une école de qualité en quelques mois dans une abbaye sans faire du travail de bricolage ? Et quand va-t-on considérer qu’une municipalité décapitée, sans enfants scolarisés au Bourg (les rares petits-enfants des élus majoritaires sont en train de s’inscrire à l’école Notre Dame…), soit reconnue pour proposer des solutions quand elle n’arrive pas à identifier ne serait-ce qu’un seul terrain constructible au bourg par manque de volonté ?
La sauvegarde du patrimoine, si légitime qu’elle soit, ne doit pas être un prétexte à faire d’une abbaye un drugstore multiservices, avec des coûts d’investissements faramineux, à l’heure des nécessaires économies, tant au niveau du département que de notre Ville.
Nous défendons donc toujours notre école au bourg, et souhaiterions que les parents se mobilisent aussi, car c’est un enjeu commun et non pas individuel.
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