L’animateur de rue est un professionnel, à l’écoute des jeunes, moins jeunes, ainés, personnes seules ou délaissées… Sa mission consiste à prévenir les incivilités, mais aussi d’éduquer au civisme les citoyens en les valorisant dans une participation à la vie en société.

Avant d’intervenir, cet Homme « clé de communication », doit avoir une capacité certaine pour Détecter, aller au devant, et écouter, proposer, échanger, fédérer, animer, valoriser et développer une vie positive dans notre Ville.

C’est un « homme-tronc » qui doit avoir une facilité d’adaptation, d’écoute, de moyens, tout en ayant une fermeté dans les objectifs (et non pas une rigidité frustrante).

Sa mission ne sera pas la même selon la Ville au sein de laquelle il va œuvrer…

Pour Saint-Mihiel, les missions essentielles consisteront prioritairement à aller au devant des jeunes adolescents ou pré-adolescents, qui sont désœuvrés, inactifs, voire turbulents, quelle qu’en soit la raison ! Il ira au devant d’eux aux heures et moments où la rue est occupée… y compris le soir par exemple.

Il ne recherche pas des causes ou des coupables, mais des moyens de les intégrer dans une vie active et positive. Par exemple :

• Plutôt que de provoquer des déprédations de mobiliers urbains, autant les accompagner dans un projet d’aménagement de local de jeunes…
• Plutôt que de céder à l’abus d’alcool et de drogues, autant concourir pour des ambitions sportives et des activités de découverte, animations, concerts, …
• Plutôt que de gêner par une musique nocturne extérieure, autant imaginer une « teuf » dans un coin « jeunes » dédié, sécurisé, avec un encadrement adapté, mais non répressif.
•  Plutôt que de « mépriser » les ainés, et inversement… les mettre sur des transmissions réciproques entre générations de savoir, de créativité, d’animation (atelier bricolage, cuisine, musique, alphabétisation peut-être, culture, etc…).

Cela conduit donc aussi à détecter les situations de solitude des ainés, et à créer du lien au lieu de la défiance ! De la confiance au lieu de la méfiance…

Il travaillera avec les élus, les services sociaux, l’éducation nationale, les associations de toute nature, les services de gendarmerie et police aussi (qui savent aussi faire de la prévention et du contact…).

Il sera judicieusement incorporé au cœur de la maison des associations, lieu de communication par excellence, et il utilisera bien sûr les réseaux sociaux et site internet de la Ville… quoi de mieux pour aider à trouver un job d’été que d’être au cœur de ce nœud de communication que nous initierons…

Soyons fiers de nos enfants, de tous nos enfants, au lieu de se désoler… Ils sont notre avenir.

Envoyer aux jeunes cet animateur de rue, c’est aussi renouer la confiance entre eux et nous !

Précisions : Le statut de cet emploi sera adapté selon les opportunités et choix techniques, probablement sous un statut associatif soutenu par la Ville, mais aussi peut-être l’intercommunalité. Un seul éducateur ne pourra pas travailler sur toute  la codecom… Ce projet a-t-il vocation à fédérer tous les jeunes de toutes les communes ? Sans nul doute ! Mais s’il n’avance pas dans ce sens, nous commencerons seuls !