Le Conseil municipal du 04 février 2010 a voté une subvention « exceptionnelle » de 150 Euros à destination du peuple Haïtien. A quand une implication en faveur d’une aide régulière au développement ? Nous avons de nouveau déposé un voeu en ce sens, tout en soulignant la pingrerie de l’aide proposée par la municipalité actuelle de St-Mihiel.
Ce n’est pas la 1ère fois que, sollicitée à l’occasion d’une catastrophe naturelle mise en avant par les médias, la Ville de St-Mihiel octroie une suvbvention exceptionnelle.
Lors de la séance du 20 janvier 2005, une subvention de 1500 euros avait été attribuée à l’UNICEF suite au Tsunami ayant frappé principalement le Sri-Lanka le 26 décembre 2004 (M. PERELLE étant à l’époque le Maire en place).
A cette époque, nous étions déjà intervenu dans le débat pour proposer non pas de donner sous l’effet de l’émotion « médiatique », mais de mettre en place une politique suivie et régulière d’aide au développement et à l’autonomie des peuples en souffrance.
Mais depuis, aucune « réflexion » pour une aide régulière au développement n’avait été entamée.
Pourtant rien que pour traiter de la faim, chaque jour, plus de 20 000 personnes meurent des suites de malnutrition; souvent par suites de combats entre peuples et ethnies déchirées par les frontières « internationales », rendus pour certains avides par l’exploitation des richesses naturelles, et armés par des trafiquants sans scrupule : Darfour, Somalie, Rwanda… mais bien d’autres souffrances sont plus discrètes.
Nous avons donc réaffirmé notre proposition d’aide en déposant, dés le 1er point du conseil municipal, un voeu qui engage Saint-Mihiel au delà d’une charité ponctuelle, cette fois suite au tremblement de terre meutrier en Haïti.
Charité d’ailleurs bien modeste : 150 € pour une ville de 4800 habitants !
Quelle étonnement mais aussi satisfaction d’entendre alors à cette occasion M. PERELLE reprendre notre idée, lui qui, hélàs l’ignorait depuis bien longtemps…
Notons que ce voeu est dans la droite ligne de nos valeurs de solidarité internationale, afin de permettre aux hommes de développer leur autonomie, et retrouver leur dignité.
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