Une ouverture à géométrie variable

Après les dernières élections, notre Ville aurait pu être « gouvernée » avec l’assentiment de 80 % des électeurs, si la liste gagnante avait tenu les promesses d’ouverture faites par sa tête de liste, avant et après le scrutin : mais c’était sans compter sur les ambitions personnelles de certains de ses membres…

En effet, le 1er conseil municipal du 04 mai 2009 a vu cet espoir froidement douché !

1/ UN SEUL conseiller d’opposition par commission !

Après les élections et avant ce Conseil Municipal, nous avons proposé d’intégrer nos élus dans différentes commissions (7 au total), selon nos compétences. Nous avions par exemple 2 conseillers intéressés par l’aspect économie et finances, 2 sur la culture, autant sur l’aspect enseignement, et même 4 sur le développement durable où nos convictions et nos compétences  sont affichées mais surtout réelles.

Cette proposition fut ignorée et même méprisée : le Maire a fixé le nombre de membres par commission à SEPT, dont un seul candidat de chaque autre liste.
C’est donc la seule « majorité municipale » qui choisissait ‘le’ candidat de notre liste qui l’intéressait à chaque poste, et ce pour « chaque » commission (le nombre de membres et de compétences est organisée comme le souhaite le conseil municipal… et bien sûr sa « majorité »).

La représentante du Parti Socialiste (élue avec nous…) ayant visiblement l’assentiment du Maire a été la bienvenue dans les 2 premières commissions, nos autres candidats ayant été évincés sans explication (Même quand M. DOUVIER a proposé sa place à la commission Culture à notre colistier Pierre HIPPERT, aux compétences largement avérées sur le sujet). Pour les 5 autres commissions, nous avons « présenté » le « meilleur » candidat à chaque poste, sachant qu’un seul serait « toléré » (« On » nous a avoué ensuite, sous le manteau, ne pas vouloir d’ « anciens conseillers compétents », afin de ne pas « faire de l’ombre » aux nouveaux adjoints élus…)

Quel piteuse manière d’organiser l’avenir d’une ville en méprisant les personnes compétentes, connaissant les rouages du fonctionnement municipal !!!

2/ Pas de concurrents à la Codecom !

L’ancienne municipalité, conduite par M. PERELLE n’avait accordé AUCUNE place aux opposants à la Codecom (Voir notre article du 13 avril 2008 : Communauté de Communes : allez démocratiser ailleurs )

Toujours avant le conseil municipal, et après discussion, M. MARTIN nous avait « concédé » (peut-être imprudemment), pour notre équipe, de disposer de 5 représentants à la Codecom (3 titulaires et 2 suppléants), soit 29 % des postes pour une liste qui a réuni 38 % des scrutins. Ainsi nos 5 élus trouvaient leur place dans cette structure d’avenir.

Mais le soir du vote, M. MARTIN voulait avoir comme titulaire la représentante du P.S qui dans notre candidature d’équipe était proposée comme suppléante (De manière à lui permettre de participer à une équipe en « apprenant », compte tenu de son noviciat total au conseil municipal, de son engagement récent comme candidate et, à titre anecdotique, de son adhésion au P.S dans la semaine alors qu’elle se déclarait sans étiquette huit jours plus tôt.).

Mais certains, dans l’équipe de M. MARTIN, ne voulaient pas des anciens élus « codecom ».
En particulier ni de M. DOUVIER pour la liste PERELLE,  ni M. COCHET (ancien Vice président fondateur) pour notre équipe, de peur d’avoir des candidats à la Vice présidence de la Codecom contre eux.

Alors que nous présentions comme candidats titulaires Xavier COCHET, Eric BRETON et Erna KAMPMAN, et comme suppléants Pierre HIPPERT et Eve SISMONDINI (P.S), M. MARTIN a proposé à celle-ci d’être titulaire, ce qu’elle a aussitôt accepté, choisissant cette « promotion » immédiate plutôt que de travailler au sein de notre équipe.

Le résultat du vote (dans les faits dépendant des seuls élus majoritaires) fut sans appel.

Sont donc élus à la Codecom :

  • Titulaires : Eric BRETON, Erna KAMPMAN et Eve SISMONDINI (P.S)
  • Suppléant et lui seul : Pierre HIPPERT

3/ Codecom : tel est pris qui croyait prendre…

Alors que nous nous étions engagés à ne pas présenter de Vice-président à la Codecom contre les équipiers de M. MARTIN, en contrepartie de son ouverture qui apparaissait sincère, notre colistière « choisie » n’a pas hésité quant à elle à se présenter, contre l’équipe qui lui a offert un fauteuil, à la Vice présidence de la Codecom.

Mme SISMONDINI, profitant du « rejet » de M. Alain LAURENT (liste MARTIN), candidat à la Vice-présidence guère soutenu par son mentor, a ainsi été élue ( au 3ème et dernier tour de scrutin avec 52 % des voix), à la Vice-présidence « Développement économique », domaine dont elle ne connait pas le fonctionnement, selon son propre aveu peu avant.

Conclusion temporaire :

Les 1ers conseils municipaux ont été l’occasion de constater l’approximation des délibérations proposées, et l’adoption d’un budget plus que dangereux pour notre Ville, où les remboursements d’emprunts ne sont même plus couverts par les recettes courantes (tous les nouveaux investissements, même les plus réduits, sont financés par de l’endettement supplémentaire).

Après avoir été méprisés, nous avons été sollicités à plusieurs reprises par les nouveaux élus afin de les « éclairer » sur le fond et la forme du fonctionnement municipal, sans que cette demande paradoxale ne semble les indisposer.

Nous n’avons pas, en ce qui nous concerne, plagié le programme électoral de nos adversaires !

Nous avons décidé de ne surtout pas copier leurs « manières  » de conduire les affaires municipales, ni leur donner le mode d’emploi de nos projets : chat échaudé craint l’eau froide

Quel dommage que certains élus, Maire et adjoints entre autres, gonflé(e)s par leurs ambitions personnelles ne comprennent pas que la seule force d’une équipe, c’est l’union, le travail ensemble et l’honnêteté intellectuelle.

Parmi les prochains comptes-rendus : Le budget municipal.

1 commentaire

  • Herve Mouton dit :

    Perelle, Martin même combat même gestion!!!Je suis passé à st Mihiel cette été quelle surprise en voyant ce dégueulis de fleurs qui ne ressemble plus à rien.A vouloir la 3eme fleur vous en oubliez la gestion durable qui vous aiderait à l’obtenir. la ville doit avoir franchement trop d’argent et trop d’eau pour faire des choses pareilles.Pour ma part j’ai divisé par 10 les desherbants, par 2 les temps de tonte et multiplié par 4 le fleurissement sans augmenter mon budget. Bon courage pour l’avenir

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